Dimanche 9 aout 2015, Villa de Leyva
Le problème quand on bivouaque sur le parking d’une chapelle c’est de savoir qu’elle jour sera le lendemain, car hier samedi, il n’y avait personne, le calme parfait mais aujourd’hui dimanche nous sommes réveillés des 7H30 par l’appel de Mr Le Curé à ses ouailles !! et pour ce faire un poteau muni de 5 hauts parleurs nous ont permis de le savoir !!!! réveil en fanfare !!!
On arrive des le début de matinée à Villa de Leyva , dimanche oblige, beaucoup de monde se balade. La visite de ce village est bien sympa mais hyper touristique on ne ressent pas trop l’authenticité.
Les armoiries de la ville, fondée en 1572.
La grande place où en ce mois d’août, tout le monde vient avec son cerf-volant. Août étant déclaré le mois des cerf-volants.
Jacky observe…
Quand on dit touristique c’est touristique…
On a bien aimé flâner dans ces ruelles.
Lundi 10 Aout 2015 : Barichara
Juste avant d’arriver à Barichara sur la route, des champs de Tabac et un séchoir.
C’est notre village coup de coeur on a adoré s’y balader, et l’atmosphère de tranquillité qui y règne comme si le temps s’était arrêté.
Le village date de 1705 et a été déclaré plus beau village de Colombie et on comprend pourquoi. Avant tout de chose on s’est cherché un bivouac pour la journée et on a trouvé un coin pas trop mal sur la place du cimetière, arboré et en prime, un robinet d’eau contre le mur de ce dernier.
On a attendu que le soleil décline un peu pour se balader car il faisait vraiment très chaud.
On a commencé d’abord par une visite à l’atelier de papier fait a base de la plante Yucca. Jacky a été le parfait élève à tel point que nous sommes repartis avec un papier brut réalisé sur place.
La feuille de la yucca une fois coupé, permet en la cassant d’obtenir du fil. Ce fil est mis a trempé dans différents bains contenant de l’eau et de la chaux pour le blanchir. Ce processus dure environ 3 mois. Une fois terminé, dans le dernier bain, on récupère une espèce de mélasse, que l’on va battre a plusieurs reprises pour l’assouplir au maximum.
Une fois la mélasse bien battue, on la fais trempé de nouveau. Dans l’eau va se déposer les particules de la fibre détaché de cette mélasse. Ce sont ces particules qui vont devenir papier.
Ces particules sont déposés sur un moule de la taille d’une feuille.
Ensuite on dépose le moule sur un linge très fin pour le protéger car maintenant il va passer au pressoir pour bien l’égoutter.
On met notre feuille dans le pressoir et c’est parti il faut enlever toute l’eau.
Une fois bien égoutter, il n’y a plus qu’à le faire sécher.
Voici une feuille complètement sèché.
Ensuite cette feuille est repassé dans une presse pour la rendre plus souple, sans aspérité. Avec ce papier, l’atelier fabrique plein d’objet dérivé.