MARDI 25 aout 2015,
En quittant Carthagène, on prend la route du nord, direction le volcan de Totumo ; c’est un volcan de terre accessible en 1 minute de marche !!! c’est plutôt un attrape touriste, franchement rien d’intéressant. Juste pour monter au sommet et prendre une photo il a faut payer, et pour ceux qui ont l’envie de prendre un bain de boue, tout est payant jusqu’au rinçage et tout çà sans aucun sourire bref une grosse arnaque.
On reprend la route, direction la Playa Valero, on passe tous les restos, et tout au bout on trouve la plage destiné aux sports nautiques… et là on assiste au retour des pêcheurs, on en profite pour acheter du poisson et se le griller sur la plage. Pause déjeuner bien sympa…
Après cette pause bien sympa, on repart et là sur le parking d’un resto, on voit un pick up tractant une caravane !!! c’est pas souvent qu’on voit çà par ici, on va au nouvelle et faisons connaissance de Rony et Keila, Bréziliens, sur les routes depuis presque 3 mois dont 2 mois au Vénézuela ; du coup on papote, on échange des infos et finalement nous bivouaquerons face à la mer, sur le parking du resto.
Notre guardienne pour la nuit, normale qu’elle reparte avec une petite friandise…
Mercredi 26 aout 2015 : Plage de cocotiers
Avant Santa Marta, il y a la Cienaga, entre mer et mangrove ; ici les habitants vivent de la pêche, dans des maisons sur pilotis et ont des petites barques à voile.
On a passé Santa Marta, et juste quelques kilomètres après le Parc Tayrona, on a trouvé une petite plage de cocotiers bien sympa et si on est bon marcheur on peut même rejoindre le parc Tayrona sans passer par l’entrée payante…
Cette plage est la seule que nous ayons trouvé de libre, tout le reste est payant, ou privé. On y restera quelques jours ; elle est habité par les pêcheurs ; et à 300 mètres de là, le Rio Mandiguaca, se jette dans la mer, ce qui fais qu’on à la baignoire à ciel ouvert… Génial !!!
Les cocotiers sont habités par des écureuils…
Trop bon la coco
Le Rio Mandiguaca rejoint la mer
Au programme détente et farniente…
Après ce petit coin de paradis on essaiera de trouver d’autres plages sympa, et rien car tout est absolument privé. A Palomino, impossible de trouver un coin pour stationner avec son véhicule sur la plage, juste un parking en bout de celle-ci mais rien d’extraordinaire.
On décide donc de prendre la route de la Péninsule de la Guaira et du village de Cabo de la Vela, lieu désertique du bout du monde ; pour y aller c’est de la piste et une chaleur écrasante frôlant les 45°; l’air est brulant on a l’impression d’être transporté au Sahara. Progressivement la route se transforme en piste.
En plein milieu de nulle part, le train de la mine de charbon
Cabo de la Vela, est un village Wayoo, une communauté indienne qui vit de la pêche, de l’artisanat, il fabrique de magniques molas, sac réalisé au crochet ainsi que des chincheros, le hamac tréssé, de toute beauté et du tourisme, puisque Cabo de la Vela est un spot de kite surf avec des conditions parfaites pour pratiquer : du vent, du vent, du vent et du vent toute l’année. Ce village est quasiment dans la partie la plus au Nord de l’Amérique du Sud.
Nous prenons la direction de la plage et des écoles de kite, et au détour d’une rue, un jeune homme nous arrête nous demandant : “vous êtes français, vous venez d’Ushuaia ? nous nous sommes croisés là – bas “ et voilà qu’à l’extrème nord de l’Amérique du Sud, nous croisons Mathieu, que nous avions rencontré à Ushuaia !!! incroyable comme le monde des voyageurs est petit…
Nous stationnons sur la plage ; le spectacle est de toute beauté.
Le lendemain, nous discuterons avec Mathieu, qui est là depuis 10 jours et est prof dans une école de kite. Il nous apprendra les durs conditions de vie, ici, pas d’eau ni d’électricité juste le groupe élèctrogène. Pour l’eau normalement c’est un camion citerne qui vient approvisionner le village mais parfois il ne vient pas du coup il faut partir à la ville la plus proche chercher ce qu’il faut.
Ici il fait extrèmement chaud et le vent est permanent.
Nous passerons 3 jours, à se balader, à farnienter et à discuter avec les gens. Nous ferons la connaissance de Pascualine qui fabrique de magnifique Molas et nous expliqueras pas mal de chose sur les Wayoo.
Que dire de plus ? rien, juste que le coin était superbe
Avant de partir, une dernière photo avec mathieu une super rencontre.
Maintenant direction le Vénézuela.